Molière et l'Opéra de Pékin...
mais quel rapport ?

Molière à l'origine est influencé par la technique italienne qui mêle le masque, le chant, l'acrobatie.
Or, l’Opéra de Pékin, s’appuie aussi
sur des personnages-type, des
maquillages aussi typés que nos
masques, du théâtre parlé et chanté,
des chorégraphies, de l’acrobatie…

Alors puisque le projet originel était de
partir en Chine jouer L’Avare de Molière, il m'a semblé important d’aller à la rencontre du théâtre le plus populaire en Chine, l’Opéra de Pékin, et de faire tous les rapprochements possibles avec notre théâtre populaire.

Mon propos n’est pas de déguiser Harpagon en vieillard chinois ou de travestir Valère en jeune premier d’opéra. Loin des clichés et des caricatures, je veux me pencher sur l’esprit de l’opéra, sur ce qui en fait un art si populaire et si proche du public.

C’est une rencontre que je vise, pas un collage grossier. En fait, nous allons
nous livrer à une expérience : Que se passe-t-il lors d’un rencontre entre la forme traditionnelle de théâtre de rue française et la forme encore très contemporaine du théâtre populaire chinois ? Avec comme donnée supplémentaire, l’influence du monde d’aujourd’hui sur l’esthétique visuelle et sonore du spectacle.

Et faire de l’Avare un spectacle inspiré des traditions classiques, mais résolument contemporain.

Mise en scène : Eve Rouvière
Costumes : Rose-Marie Servenay Assistée de : Elisabeth Bouarfa
Masques : Anne Bothuon
Musique : Matthieu Aschehoug
Avec :
Virginie Bracq, Xavier Czapla, Michel Monestes, Karine Monneau

Entre théâtre français et chinois, cette adaptation de la pièce de Molière a été jouée en Chine à Pékin en avril 2005 et à l'Abbaye de Mauvezin (65) en août 2006.
Reprise en 2007 dans les villes de Lannemezan, Luz St Sauveur et Bagnères de Bigorre.